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  • La monnaie servir ou asservir ?

     

    maxresdefault-9-300x160.jpgUne excellente émission sur les monnaies complémentaires sur Akasha

    une émission JPC/Philippe Derudder/Olivier Buirette est en gestation

     

     

    http://akasharadiotv.fr/philippe-derudder-monnaie-asservir-servir/

  • Le réel et l'imaginaire

     

     Et si l'on parlait réellement marketing...


    L’imaginaire

    Le gouvernement souhaite donner un coup de pouce aux exportateurs français en mal de compétitivité en renforçant l'attractivité du pays. Mercredi, il a ainsi annoncé avoir confié à un publicitaire, le PDG du groupe McCann France,  Philippe Lentschener, la mission d'inventer une «Marque France» avant le 1er mai.

     

    Le publicitaire désormais chargé de créer la marque et de proposer des actions pour la propager a affirmé vouloir s'inspirer de «l'American Dream», le «rêve américain» qui a attiré aux Etats-Unis des ambitieux du monde entier. «Le fait d'avoir ce référentiel commun, ça n'existe pas» pour la France, a plaidé le publicitaire. «Il faut le faire d'une manière non nostalgique, mais tournée vers le futur», a-t-il insisté

    Source Le Parisien

    Pipoti Pipota….

    Le réel

    Au cœur d’une crise sans fin ou tous ceux qui nous ont vendu du jetable veulent maintenant du vendre du durable, un gigantesque voile  recouvre progressivement l’orchestre de l’économie Européenne.

    Un sentiment collectif gagne des millions de gens en même temps, pays par pays venant briser tel un tsunami le paradis du strass et des paillettes du progrès éternel, celui qu’avaient connu nos parents et grand parents.

    Ce voile perçu comme noir qui heurte de plein fouet la promesse du monde meilleur pour lequel chaque pays a hypothéqué sous forme de dette l’avenir de ses enfants, s’exprime désormais de la rue au bureau mais est pourtant inaudible par les gouvernants qui ne basent leur légitimité que sur la promesse d’un avenir meilleur héréditaire.

    «  C’était mieux avant… »

    Retour des jouets en bois, des barbiers, du tricot, des vieilles autos, cadres  qui veulent devenir artisans, les exemples sont nombreux. Petit à petit, une mutation s’amorce mais elle n’est pas celle prévue de la consommation durable et de la bulle verte pourtant  la seule capable de faire repartir l’économie mondiale.

    Le Pib et l’indice du bonheur ne semblent plus converger mais se croiser sous l’égide  d’une consommation limitée et assumée et d’un mode de vie à l’ancienne.

    Lorsque le futur semble si lointain et tellement hostile, lorsque l’instant présent est tout ce qui reste, alors rejaillit le passé. Un passé idéalisé est un passé qui a de l’avenir. Exactement comme le fantasme du bled pour ceux  qui en ont  un.

    Ce sentiment collectif ressenti au même moment par des millions de gens n’est ni de la nostalgie ni de la mélancolie mais la redécouverte d’un monde de simplicité bien loin de l’inutile superficiel payable à tempérament et sans cesse renouvelé. Au-delà de la consommation, ce sentiment collectif que l’on éprouve lors d’une mutation, se traduit dans un amour grandissant des Français pour la généalogie, la brocante, à toutes les recherches sur les origines. Le localisme devient l’ultime rempart face à la mondialisation.

    C’est pourquoi, plutôt qu’une marche forcée vars un futur hypothétique et hypothéqué, le c’était mieux avant pose les bases d’une vraie  question  à laquelle personne n’ose répondre pour de simples raisons de libre échangisme et de commerce international.

    Faites des cadeaux à vos enfants, ce sont eux qui les paieront… (JPC in Crise et Mutation).

    PS : JC Michéa  (Le complexe d’Orphée) rappelait fort justement  que Guy Debord dans une de ces dernières correspondances  écrivait que les démocraties de marché ne reconnaissaient plus que trois crimes : Le racisme, l’homophobie, et le « c’était mieux avant ».

    Nous sommes en plein dedans : Mariage gay, droit de vote aux immigrés…

    L’économie est une maitresse tyrannique…

    En route vers la TGD et la perte du bonheur dans les démocraties de Marché…

     

     

     

     

  • Je suis un Malus

     

    Les bobos parlent en euros, leurs périphéries parlent en dollar.

     

     

    La vie des citoyens des démocraties de marché allant se résumer dans les années qui viennent à un gigantesque bonus/malus écologique reposant sur des incitations fiscales, des lois et des impôts direct et indirects, désormais unique moyen de faire décoller la bulle verte programmée de la consommation durable, la seule capable de relancer l'économie au plan mondial.

    Ce qui ne signifie rien moins que la mutation des comportements des consommateurs contaminés devenus consommateurs zombis.

    30 années de pédagogie cumulées à trente autres années de psychanalyse ne suffisent pas pour effacer soixante années de Marketing mondialisé.

    C'est pourquoi, je le confesse et vous le savez, je ne crois pas à la bulle verte qui au mieux pourrait commencer à se former en 2018,

    Nous avons eu souvent l'occasion de le répéter, la bulle verte de la consommation durable orchestrée par ceux qui n'ont eu de cesse que de nous vendre du jetable (le seul marketing ayant prévalu ces dernières années étant base sur le renouvellement des produits) n'est pas sûre de nous entraîner.

    D'autant que nous ne pouvons y accéder à commencer par la bouffe,fruit d'une industrialisation intense et seul vrai bizz avec l'energie.

     Madame Obama peut multiplier ses interventions dans le potager bio de la Maison Blanche pour promouvoir la bulle verte, ses efforts ne servent même pas à lutter contre l'obésité ( pourtant déclaré fléau mondial numéro 1) tant le consommateur est contaminé. La réalité nécronomique, c’est que les pauvres sont gros parce qu'ils mangent mal parce qu'ils sont pauvres.

    Ils aimeraient bien avoir l’air désinvolte de celui qui en short et en tongs se rend dans un magasin bio pour y remplir une bouteille de vin bio vide qu'il aura lui même amené (consommation durable oblige). Le compte en banque du consommateur contaminé n'est pas au vert mais au rouge dans la vie réelle. Les joies et plaIsirs culinaires bulle verte où l'on regarde son plat à la loupe sont un mystère définitif pour lui. Il souhaite mourir dignement contaminé. On l'a fait grossir, on a essayer de le faire maigrir (light)...Autant lui expliquer qu'il a été un ahuri toute sa vie en faisant n'importe quoi tel un coach potatoes...

    Ce n'est pas un simple repentir que l'on demande au consommateur contaminé, c'est aussi une abstinence qui va le condamner, pauvre et surendetté qu'il est, à regarder sans consommer la nourriture du futur...La rédemption est à ce prix mais le consommateur devenu zombi préfère désormais rester un zombi qu'aider le monde à se remettre en marche économiquement uniquement pour le compte des suprêmement intelligents pauvres ou riches.

    Comme chacun le sait, notre avenir commun se décide au centre commercial et c'est là que se déroulera la partie. Ainsi fonctionnent les démocraties de Marché où l'acte d'achat est plus important que le droit de vote.

    La boucle de la ceinture économique est bouclée.

     

    Proverbe nécronomique : "En période de TGD, peu de gens veulent ou peuvent mourir en bonne santé »

    En route pour la TGD et le châtiment des neufs orifices à la japonaise...